La diffusion continue d’informations aux publics
Au-delà des travaux sur les règlements européens, l’institut a profité de la PFUE pour sensibiliser le public aux enjeux européens de ses missions. D’abord avec le site officiel de la Présidence : eu2022.insee.fr a présenté tout au long du semestre les actualités, les avancées législatives et des informations pratiques destinées à tenir informés les collègues européens. Le site insee.fr a également mis à disposition de nombreuses études et publications sur la place de la France dans l’Union européenne, auxquelles les Services statistiques ministériels ont largement contribué. Deux articles ont été publiés sur le blog de l’Institut, pour apporter des éclairages sur les enjeux de la statistique européenne, et les avancées obtenues à l’issue des 6 mois de Présidence.
Le passage de relais
Passage de témoin du directeur général de l’Insee Jean-Luc Tavernier à son homologue tchèque Marek Rojíček
Après six mois d’intenses travaux, l’Insee a passé le relais de la Présidence du Conseil de l’UE à la République tchèque. La réunion de passation a permis à l’Insee de transmettre un bilan des réussites mais aussi des difficultés rencontrées par le groupe Statistiques, ainsi que de faire le point sur les prochains textes législatifs à négocier. « Ce fut un moment symbolique pour expliquer ce que l’Institut a construit et capitaliser sur les connaissances. L’objectif était d’assurer une continuité entre les Présidences en prodiguant des conseils et bonnes pratiques » explique Pierre Bayart, chargé de coordination internationale.
La République tchèque a effectivement eu fort à faire entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022 : finaliser la révision du règlement sur les comptes nationaux et démarrer une nouvelle négociation, pour réviser le règlement européen sur les comptes économiques de l’environnement. Cette Présidence s’est terminée par un passage de témoin avec la Suède, qui a pris la Présidence pour le premier semestre 2023.
« L’Insee a joué un rôle crucial dans la Présidence du groupe de travail du Conseil sur les statistiques ; cela s’est traduit par l’avancée et l’aboutissement de plusieurs dossiers législatifs. Au-delà, il y a également un pouvoir d’influence que la Présidence peut mobiliser, par exemple en animant plus généralement la réflexion du Système statistique européen sur certains sujets d’actualité et d’un intérêt stratégique commun comme il l’a fait pour la possible révision de la loi statistique européenne.»