Une étude a mis en évidence que les territoires de Provence-Alpes-Côte d’Azur les plus exposés à la pollution de l’air se situent essentiellement dans les grandes agglomérations du littoral et de la vallée du Rhône où se concentrent les principaux axes routiers, les industries et les populations. Avec comme message fort que la situation socio-économique des habitants de ces territoires y est souvent moins favorable. Autre exemple à La Réunion, où une étude particulièrement remarquée a réussi à faire le lien entre des cartographies de risques et nuisances que sont les bruits routiers, une eau potable de mauvaise qualité, le risque d’inondation ou de mouvements de terrain et la population résidant dans les zones identifiées à risque.
La consommation d’espace liée à l’habitat entre 2009 et 2019 est très contrastée selon les territoires, y compris à l’échelle d’une même région comme le montrent des études réalisées en Nouvelle-Aquitaine pour accompagner la mise en œuvre de la loi Climat et résilience en partenariat avec la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) et avec la Direction départementale de la Vienne. Cette problématique a également été abordée dans des études en Normandie et dans les Pays de la Loire, qui mettent en évidence la forte consommation d’espace dans ces régions, en dépit d’un faible dynamisme démographique dans la première région et du fait d’une forte hausse du nombre de ménages dans la seconde. Le développement des résidences secondaires contribue également à la consommation d’espace : une étude menée en Bretagne, qui a rencontré un vif succès dans les médias nationaux et locaux, met notamment en lumière qu’elles sont situées essentiellement le long du littoral et que la moitié d’entre elles sont détenues par des habitants de la région ou des Pays de la Loire.
En Bourgogne-Franche-Comté, une étude réalisée avec l’appui de l’Ademe, de la Direction régionale de l’environnement et du logement (Dreal) et d’Alterre, a dressé le constat que le tri et la valorisation des déchets ménagers progressent.
En partenariat avec l’Agence de développement économique de la Corse, la direction régionale a mis l’accent sur le fait que les établissements insulaires du bâtiment assurant des travaux d’amélioration énergétique sont moins souvent labellisés « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE) qu’ailleurs.