Rapport Annuel 2024

Pouvez-vous nous expliquer votre métier et quelles données de l’Insee vous utilisez ?

Je suis journaliste indépendant, spécialisé dans l’exploitation des données géographiques. J’utilise très souvent les données de l’IGN ou les images satellites, mais aussi toutes les informations statistiques de l’Insee disponibles à des échelles ultra-locales, notamment à l’Iris (Îlot regroupé pour l’information statistique). Par exemple, pour une enquête publiée par Médiacités sur la ségrégation scolaire dans la métropole lilloise, j’ai traité les fichiers détails du recensement afin d’identifier le profil social des parents d’enfants en âge d’aller au collège au sein de chaque Iris.

Comment l’outil de cartographie infra-communale vous aide-t-il dans le cadre de votre travail de journaliste et que vous apporte-t-il de nouveau ?

Cet outil m’est très utile pour effectuer une première visualisation des données carroyées et vérifier leur disponibilité à l’échelle de 200 m sur le secteur qui m’intéresse. Je l’ai utilisé dernièrement pour identifier la part des populations âgées sur le littoral breton. Une première exploration sur la carte interactive m’a permis de poser l’hypothèse d’un âge médian croissant à l’approche du rivage, à l’échelle régionale. Ce qui s’est vérifié ensuite lors de l’analyse avec des outils géomatiques.

Quelles options trouvez-vous les plus utiles ?

Le fait de changer facilement d’échelle de carroyage (20 km, 1 km, 200 m) en zoomant dans la carte permet de décider de l’échelle d’analyse la plus appropriée avant de télécharger l’ensemble des données pour les traiter dans un programme en Python. L’importation d’un fichier au format GeoJSON (format d’échange de données géospatiales) est très pratique pour superposer les limites de notre zone de travail sur la carte.